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JeannotTheKiller: le carnet de bord
31 janvier 2012

Trail de Coutach à Quissac

Preambule:

Il y avait ce dimanche un concurent qui faisait son 400e trail. Et moi où serais je dans 398 trails ???

 

Contexte:

Depuis bientôt 3 mois, ma vie a changé. Je ne pense plus seul mais à deux. Si sur le plan personnel c'est une réussite, je dois reconnaître (bien que je n'ai pas envie une seule seconde que cette situation change) que ma condition physique et plus précisément mon entraînement ont pâti de cette situation.

Malgré tout, j'espere arriver premier tonton. Et pour mon 2e trail, premier rendez vous compétitif de l'année 2012, et fort de ma première expérience à Jouques, je rêve d'un temps de 2h30. J'en serai bien loin. 

La course

C'est quasiment mains dans mains que les tontons prennent le départ. Au bout de quelques mètres, je m'échappe. Au bout de quelques centaines de mètres je calme mes ardeurs. Il reste 27kms, nous sommes sur le bitume et si je continue à ce rythme je ne finirai pas. Je suis doublé par Tonton Olive, Tonon Marco, tonton Seb et au bas de la première difficulté, je retrouve Patrick et Nono. Même si ce ralentissement est volontaire il n'est toutefois pas de bon augure.

Une fois de plus cela se confirme, je suis plus à l'aise lorsque la route s'élève. Au bout de quelques kilomètres, je suis de nouveau en tête des tontons. Je trouve mon rythme et à 10kms de course, il est 10h00, je suis dans mon objectif de temps. Olive revient régulièrement sur moi. Je décide de ne pas changer mon rythme. Dans l'ascension de la chapelle, l'une des plus dures du parcours, je me sépare de lui, involontairement. Je pense alors que c'est définitif mais je me trompe.

Kilometre 15, alors que le chemin est désespérément plat à mon goût, mon rythme ralentit de façon inquiétante. On me double de plus en plus et je ne tarde pas à voir tonton Olive. L'experience parle: il comprend très vite que je suis mal. Il va alors me faire le rythme et m'emmener sur cette longue section de plat. Il fait même mieux que cela puisqu'il m'encourage et me fait même la conversation. Au profit d'une descente roulante et sous les encouragements d'Olive (dont je salue le grand esprit sportif) je m'échappe. Malheureusement ce n'est qu'un sursaut avant mon extinction.

Peu aidé par un chemin qui se refuse à s'élever violemment je ne peux plus suivre Olive. Je regarde ma montre, il reste 6 kms. Je veux finir. Je sais que je ne rentrerai pas en 2h30 mais qu'il est encore possible de rentrer en 3h si je gère correctement.

Tonton Seb me passe à son tour, ce n'est pas grave nous nous retrouverons sur un autre trail !!!

Au dernier ravitaillement je prends 2 pâtes de fruit puis j'attaque la descente. Le mot "attaque" n'est pas vraiment approprié puisque je marche sur des œufs (même si c'est plutôt des pierres...glissantes).

3 kms avant l'arrivée, au vu de l'état de la 3ème feminine: pétrie de crampes, je ne regrete pas d'avoir geré. Un dernier petit coup de stress avec le Marco, qui bien que malade, apparaît dans mon rétroviseur dans le dernier kilomètre.

Pour couronner le tout, je vais devoir changer de chaussures pour mon prochain trail, car vu l'état de mes pieds suite à la dernière descente, ça tape fort...

Epilogue

En 2h57 classé 130e sur presque 500, je ne rougis pas. Si on ajoute à cela un entraînement sous optimal, ce n'est pas si mal. Je passe sur les 2 tontons qui sont devant même si j'aurais préféré montrer l'exemple !

Mais une chose est sûre, il y a encore du boulot pour terminer la sainte victoire.

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